RIP Arsène
Il lui manque la corne gauche, et il a dû subir en 2021 une opération chirurgicale à la corne droite, qui est à présent raccourcie également. Il boîte depuis toujours : une radio a montré une ancienne fracture jamais soignée et consolidée toute seule tant bien que mal… Arsène cumule !…
Note : c’est le premier mouton à avoir chargé Anne-Lorraine ! Mais à présent, il est adorable.
Comme il est âgé, il a été séparé du reste du troupeau pour être plus tranquille. L’hiver, il est rentré à l’intérieur pour passer les nuits au chaud. Sa corne abîmée nécessite une surveillance quotidienne.
Il nous a causé une grosse frayeur début 2023. Il était couché sur le flanc avec de grandes difficultés à respirer.
Il a été immédiatement conduit chez le vétérinaire qui a constaté une bronchite aigüe. Il a reçu des injections et a été isolé dans la grange pour l’avoir en surveillance constante.
Arsène a merveilleusement récupéré et nous ne l’avons jamais vu aussi dynamique !
Lors de la tonte quelques semaines plus tard, il est apparu plus maigre que l’année d’avant (Arsène a toujours été un poids plume).
Afin de lui apporter des soins adéquats et l’avoir « à l’œil » en permanence, il vit désormais carrément dans le jardin d’Anne-Lorraine ! Il ne paraît pas du tout perturbé d’être le seul mouton et a repris du poids. Celle-ci nous dit : « Il est très drôle et je crois qu’il vit les meilleurs moments de sa vie. Il se balade dans tout le jardin, passe pas mal de temps avec les poules, s’intéresse à tout… Et il aime bien les rosiers (un peu trop) : ce mouton est né pour être jardinier ! Il est à l’aise avec les chiens. Nana a compris qu’il est interdit de l’embêter. »
Arsène a été sauvé suite à des faits de maltraitance. Il a rejoint le Troupeau du Bonheur en août 2020, en même temps que 30 autres moutons issus du même sauvetage.
Le petit Arsène a été endormi le 28 août 2024 au matin chez Anne-Lorraine.
Elle écrivait la veille qu’il avait du mal à se coucher, l’arthrose ayant fini par l’user. Il avait 15 ans.
Elle écrit ensuite : « Arsène est parti paisiblement dans mes bras, après une dernière poignée de framboises. »